LOMBO-SCIATALGIE ET ACTIVITE

Nous connaissons tous au moins une personne qui souffre de lombalgie.

Si ce n’est pas dans notre famille, c’est dans notre entourage proche, amis, collègues, quand il ne s’agit pas de notre propre personne. C’est donc dans un contexte de quasi-universalité que ce mal sévit et touche également le monde de l’entreprise.

DONNEES CHIFFREES

A ce jour, ce sont plus de 2 salariés sur 3 qui ont eu, ou auront, une lombalgie.
A elle seule, elle représente 20% des arrêts de travail et 7% des maladies professionnelles reconnues.
Mais au-delà du nombre d’arrêts de travail en lui-même, c’est le temps d’indisponibilité des salariés qui ne cesse d’augmenter, jusqu’à avoir triplé en 40 ans.

A noter que ces chiffres sont exacerbés par les professionnels du BTP qui, le plus souvent, adoptent des postures contraignantes.
L’impact sur l’économie d’une entreprise est donc réel. On associe la lombalgie à une perte pouvant aller jusqu’à 1% du PIB de certains pays.

QUE CACHE-T-ON DERRIERE LE MOT « LOMBALGIE » ?

En réalité, c’est tout un panache de causes et effets qui se retrouvent associés au terme de lombalgie. Celui que l’on retiendra le plus souvent est le fameux « lumbago ».
Il se définit par une contracture vive, violente et douloureuse des muscles para-vertébraux du rachis lombaire.
Le groupe musculaire le plus concerné est le carré des lombes composé de 3 faisceaux : costo-transversaire, ilio-transversaire, ilio-costal.

planche anatomique rachis

A eux trois, ils stabilisent en grande partie votre rachis lombaire.

Lors de sa contraction, la colonne est alors totalement bloquée et il devient très difficile d’exercer des mouvements tels  que  se  pencher  en  avant,  s’incliner  ou  encore  des torsions de buste.
Cette douleur peut  également  être  associée  à  une  névralgie  du  nerf  sciatique ;  plus  communément appelée sciatalgie. 
Une douleur aigüe  se  propage  alors  de  votre  fesse  jusqu’à  votre  jambe; on  parle  de  lombosciatalgie.

CAUSES DE LA LOMBO-SCIATALGIE

1 – Causes structurelles/intrinsèques

Une inflammation, une protrusion ou encore une hernie discale peuvent alors être évoquées.

sciatique - hernie

2 – Causes fonctionnelles /extrinsèques 

Au contraire de la cause structurelle, aucun élément anatomique n’est défaillant. Il   s’agit   simplement   d’une   adaptation   des   structures   molles   à   un positionnement prolongé.

Exemple :  

  • La position assise prolongée raccourcit votre muscle psoas, ce qui aura pour conséquence une tension sur vos vertèbres lombaires, de l’arrière vers l’avant.
  • Le port d’une charge lourde sollicitera de manière excessive votre carré des lombes.
  • Un travail debout en extension ou torsion du buste pourrait être à l’origine d’un pincement discal.

COMMENT LUTTER CONTRE LA LOMBALGIE ?

Tout un éventail de professionnels de santé s’offre à vous pour vous aider à trouver la solution et lutter efficacement contre ce mal.

Médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, chiropracteurs, podologues, ergonomes… autant de professions et de pistes à exploiter !  

N’hésitez pas à en consulter plusieurs car la solution se trouvera certainement dans l’interdisciplinarité !

ACTIVITE PROFESSIONNELLE ET LOMBALGIE

Reprenons l’exemple d’un salarié du BTP.

Nous pouvons aisément comprendre la difficulté que ce dernier pourrait rencontrer si son mal perdurait. Le handicap pour lui que d’être sur un chantier toute une journée durant, avec des amplitudes limitées et des douleurs. Sans même parler de son efficacité et de son rendement qui seraient revus à la baisse.

Préconisation

Dans son cas précis, le port d’une ceinture lombaire dédiée aux patients soumis aux travaux de force serait préconisé (cf. arbre décisionnel ci-dessous).

Pour commencer, son maintien est réglable de modéré à fort grâce aux sangles auto-agrippantes repositionnables pour s’adapter à chaque situation. De plus, ce type de ceinture est conçu dans un matériau anti-odeur et anti-bactérien et donc, parfaitement adapté en cas d’efforts intenses et notamment sous le soleil estival !


Pour finir, leur conception leur permet d’absorber les chocs et vibrations comme aucune autre ceinture lombaire standard à ce jour.

Cette ceinture est donc un allié de choix pour les professionnels du bâtiment souhaitant associer une bonne immobilisation avec une activité professionnelle.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site pour y découvrir l’ensemble des ceintures lombaires proposées par EnovisTM France

www.enovis.fr

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Auteur: Nicolas SANTI, Kinésithérapeute du sport à Toulouse. Fondateur du Toulouse Sport Santé. Formateur kiné du sport. En charge du « Seven Sud Garonne », équipe de rugby à 7 en élite A .

Références : Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS – Ligue suisse contre le rhumatisme.

Sources iconographies : lombalgie.fr, pinterest.fr, preserversondos.fr et EnovisTM France.

AVANTAGES DES BOTTES D’IMMOBILISATION : COMMENT SOIGNER UNE ENTORSE GRAVE DE LA CHEVILLE ?

L’entorse de la cheville est l’un des accidents les plus fréquents de l’appareil locomoteur : elle représente 7 à 10% des consultations aux urgences hospitalières, et est en tête des pathologies sportives avec 25% des cas. Une entorse se caractérise par une torsion forcée de la cheville et se produit lors de la marche ou de la course sur un terrain instable, ainsi que dans de nombreux sports de contact. La conséquence est une lésion du ligament latéral externe qui peut être plus ou moins grave selon qu’il s’agit d’un simple étirement ou de la rupture d’un nombre variable de fibres ligamentaires. Une entorse grave est une lésion traumatique d’une articulation résultant de sa distorsion brutale avec rupture des ligaments.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE : ENTORSE GRAVE DE LA CHEVILLE

Rappel anatomique

LES OS QUI COMPOSENT LA CHEVILLE

L’articulation de la cheville est formée par trois os : le Talus (anciennement astragale) s’emboite dans une sorte de pince formée par l’extrémité inférieure des deux os de la jambe : le Tibia et la Fibula (ou péroné).

LES LIGAMENTS DE LA CHEVILLE

Les ligaments sont étroitement attachés aux os de chaque côté de la cheville, pour la stabiliser. En face latérale (ou externe), on trouve le ligament collatéral latéral, composé de 3 faisceaux (postérieur / moyen / antérieur). En face médiale (ou interne), on trouve le ligament collatéral médial, composé de 3 faisceaux (profond, superficiel, tibio-naviculaire)

LES MUSCLES DE LA CHEVILLE

Les muscles constituent le système de stabilisation actif de la cheville.

L’insertion du triceps sural (mollet) au calcanéum (talon) permet de générer les mouvements de flexion plantaire. Ce groupe musculaire a un rôle majeur lors de la propulsion, pour la marche, la course, ou le saut. Les fibulaires sont les muscles stabilisateurs de cheville qui protègent l’articulation de la cheville des entorse externes (ou latérales). Enfin, le muscle tibial antérieur permet de relever le pied (flexion dorsale) et participe à protéger la cheville du mouvement d’éversion (entorse interne ou médiale).

Définition d’une entorse grave de la cheville

L’entorse grave de cheville correspond au grade le plus important caractérisé par une rupture ligamentaire complète.

Dans plus de 9 cas sur 10, la lésion concerne le ligament latéral externe (collatéral latéral), et est causée par un faux mouvement du pied en-dedans (inversion). Elle peut être accompagnée d’une fracture ou d’un arrachement osseux.

Entorse grave => Stade 3 : Rupture totale du ou des ligaments

En cas d’entorse grave de cheville, la douleur est violente et intense. Le pied est particulièrement gonflé (œdème), avec la présence d’un bleu (ecchymose). Les fonctions de la cheville sont altérées, et l’articulation perd partiellement voire complètement sa mobilité. Le patient rencontre une difficulté particulière (voire impossibilité) à tenir debout sur le pied concerné. De tels symptômes nécessitent une prise en charge immédiate. Pour cela, le patient peut notamment se tourner vers les services d’urgences qui l’orienteront ensuite vers le spécialiste le plus adéquat.

COMMENT SOIGNER UNE ENTORSE GRAVE DE LA CHEVILLE ?

Diagnostic

Les médecins demandent comment le traumatisme est survenu et réalisent un examen clinique.

Les médecins mobilisent l’articulation de la cheville de diverses manières afin de déterminer la sévérité de l’entorse. Cependant, si l’entorse est très douloureuse, si le gonflement est important, ou si la personne présente des spasmes musculaires, l’examen est repoussé jusqu’à ce que des radiographies soient réalisées pour détecter d’éventuelles fractures.

Une imagerie par résonance magnétique (IRM) peut être réalisée pour rechercher d’autres blessures, particulièrement si la cheville est encore douloureuse au bout de 6 semaines de traitement.

Traitement  

Le traitement peut inclure le protocole PRICE (Protection, repos, glace, compression et élévation), ainsi que du paracétamol pour soulager la douleur.

Les entorses graves nécessitent des soins médicaux sans délai. Sans traitement, la cheville peut rester instable et douloureuse.

La cheville doit être immobilisée, grâce à des bottes d’immobilisation classiques, qui sont préconisées dans le cadre du traitement des entorses de la cheville ou du médio-pied, de stade III avec arrachement ligamentaire. Grâce aux montants latéraux évasés et ergonomiques de la coque, la botte s’adapte à la morphologie du patient, ainsi qu’aux variations de volume de la cheville résultant de l’œdème. En particulier dans la version air de la botte d’immobilisation DonJoy® Maxtrax® Xcel.

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF MEDICAL ?

Utiliser une botte d’immobilisation DonJoy® Maxtrax® Xcel dans le cadre d’une entorse grave de la cheville ou du médio-pied procure un excellent maintien et un confort absolu au patient, permettant ainsi de participer aux traitements post-opératoires ou post-traumatiques. Leur nouveau design ergonomique et unique ainsi que leur légèreté contribuent à atténuer les risques de pression sur la blessure. La semelle externe absorbe les chocs et minimise les contraintes au niveau des articulations et de la blessure. Enfin, la forme « bateau » de la semelle permet de faciliter la phase d’appui unipodal en se substituant aux mouvements de flexions plantaire et dorsale de la cheville.

Découvrez comment mettre en place la botte d’immobilisation :

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • L’entorse grave de la cheville doit être traitée au plus vite afin de ne pas aggraver les lésions
  • La cheville doit être immobilisée, grâce à des bottes d’immobilisation
  • Le traitement peut prendre entre 4 à 6 semaines

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Auteur : Enovis™ France – Janvier 2023

Sources / Illustrations :

Anatomie de la cheville – Clinique du sport Bordeaux – Mérignac (cliniquedusport-bx.fr)

Définition, symptômes et diagnostic de l’entorse de cheville | Dr Paillard (chirurgie-orthopedique-paris.com)

Entorses de la cheville – Lésions et intoxications – Manuels MSD pour le grand public (merckmanuals.com

COMMENT ENFILER VOS BAS DE COMPRESSION ?

Guide pratique : positionner mes bas de compression sans les filer

La compression veineuse existe sous différents formats : mi-bas (ou chaussette), bas et collant. Il s’agit de dispositifs médicaux de classe I (réglementation européenne MDR 2017/745) ayant pour but de soulager les troubles circulatoires tels que œdèmes, phlébites et de prévenir des thromboses veineuses profondes en favorisant une pression au niveau de la cheville. Comment enfiler un bas de compression veineuse aussi appelé bas de contention ?

QU’EST-CE QUE L’INSUFFISANCE VEINEUSE ?

L’insuffisance veineuse est une pathologie fréquente entrainant des désagréments esthétiques et de confort. Elle témoigne d’une mauvaise circulation dans les jambes, qui se traduit par une stase veineuse.

Schéma compression veineuse

COMPRESSION VEINEUSE ET HAUTE AUTORITE DE SANTE

La HAS recommande que les pressions des bas soient exprimées en mmHg et en classes (de 1 à 4). Elle définit également une stratification des indications en fonction des classes de pression. Chaque classe de bas définit une plage de pression au niveau de la cheville et une pression résiduelle minimale au niveau du mollet.

METTRE UN BAS

Il existe 2 manières d’enfiler vos bas : soit vous le faites manuellement, soit vous vous servez d’un enfile-bas.

MANUELLEMENT

  1. Introduire la main dans le bas.
  2. Retourner le bas sur l’envers jusqu’au talon tout en maintenant la main dans ce dernier.
  3. Introduire le pied et le faire glisser avec précaution jusqu’à la pointe du bas. Placer correctement le talon pour éviter tout pli.
  4. Dérouler avec précaution le bas sur la jambe et l’ajuster de manière uniforme.
  5. Masser le produit pour répartir correctement la matière.
Etapes pour mettre en place un bas de compression

Lors de l’enfilage du bas, il faut faire attention à ne pas accrocher le produit avec vos ongles ou bague. Il faut éviter de tirer sur la partie de l’anti-glisse pour éviter toute détérioration.

A L’AIDE D’UN ENFILE-BAS

Un enfile-bas peut se trouver dans une pharmacie ou un magasin médical. Pratique lorsque, enceinte votre ventre devient trop imposant pour vous pencher ou si vous avez une perte de force dans les mains !

Utilisation d’un enfile-bas

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur: DJO France – Juin 2022

Sources / Illustrations :

DJO France

HAS – Evaluation des dispositifs de compression médicale à usage individuel – Utilisation en pathologies vasculaires (septembre 2010)

EPICONDYLITE OU « TENNIS/GOLFER’S ELBOW »

L’épicondylite (ou tennis/golfer’s elbow) est une condition que beaucoup de joueurs de tennis et de golfeurs connaissent. Les mouvements répétitifs associés à ces activités peuvent entraîner des douleurs dans les tendons des fléchisseurs et extenseurs des doigts qui s’insèrent au niveau coude, ce qui entraîne les affections communément appelées « tennis elbow » et « golfer’s elbow ». 1

L’épicondylite est la cause la plus fréquente de douleurs au coude, avec 1 à 3 % des adultes touchés chaque année, et une incidence plus élevée chez les 40 à 60 ans2. Si elle n’est pas traitée, la maladie peut persister en moyenne de 6 à 24 mois3.

QU’EST-CE QUE L’EPICONDYLITE ?

L’épicondylite est définie cliniquement comme une douleur dans la région de l’épicondyle (protubérance à l’extrémité de l’humérus). La douleur est souvent causée par une inflammation ou une microdéchirure des tendons qui rejoignent les muscles de l’avant-bras sur le coude.

• Épicondylite latérale :

Douleurs dans les tendons qui se fixent à l’extérieur du coude (extenseurs). Aussi appelé tennis elbow

• Épicondylite médiale :

Douleur dans les tendons qui s’insèrent à l’intérieur du coude (fléchisseurs). Aussi appelé Golfer’s elbow.

QU’EST-CE QUI CAUSE L’EPICONDYLITE OU « TENNIS/GOLFER’S ELBOW » ?

L’épicondylite est souvent causée par une sollicitation répétitive du poignet avec une supination / pronation alternée, d’où son association avec le tennis et le golf.

Ces blessures peuvent aussi être causées par des tâches de travail ou manuelles répétitives, comme celles qui impliquent des positions non neutres des membres supérieurs, l’utilisation d’outils lourds et une forte contrainte physique4.

TRAITEMENT DE L’EPICONDYLITE

L’épicondylite est d’abord traitée de façon non chirurgicale, avec un taux de réussite de 90 % sur 12 à 18 mois5. La chirurgie est habituellement recommandée seulement lorsque la prise en charge conservatrice ne parvient pas à soulager les symptômes après 6 à 12 mois6.

Les types de traitement de l’épicondylite non chirurgicale comprennent :

  • le port d’une attelle orthopédique
  • le recours à la physiothérapie et à la modification de l’activité physique
  • des injections de corticostéroïdes
  • un traitement par ondes de choc (lien site chattanooga)
  • l’opération chirurgicale

Ces traitements visent à soulager la tension tendineuse, à réduire l’irritation et l’inflammation des tendons et à permettre aux tendons de guérir.

ATTELLE ORTHOPEDIQUE ET EPICONDYLITE

Prescription

Les attelles de coude sont prescrites dans 77% des cas de tennis elbow (épicondylite latérale) aux USA. Le type le plus courant est une orthèse de l’avant-bras, une sangle portée autour de l’avant-bras pour réduire la charge sur les tendons extenseurs du coude.

Réduction de la douleur

De nombreuses études cliniques ont démontré que ce type d’attelle permet de réduire la douleur et d’améliorer la fonction du coude7.

Le port d’attelle de coude réduit le niveau et la fréquence de la douleur chez les patients souffrant d’épicondylite latérale. De plus, elles aident à réduire les difficultés à ramasser les objets et les mouvements de torsion, la sensibilité de l’épicondyle latéral, la force de préhension et la fonction générale du coude. 8

Une coudière est également efficace pour améliorer la proprioception, la gravité de la douleur et la force de préhension. Cependant, de meilleurs résultats ont été obtenu au niveau de la dextérité avec une attelle d’avant-bras seulement.9

Enfin, selon le type d’épicondylite rencontrée, certaines attelles de poignet semblent également efficaces.10

Découvrez nos produits conçus pour le traitement de cette pathologie ICI

COMMENT METTRE EN PLACE EN ATTELLE DE COUDE DONJOY ?

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • Si les douleurs persistent consulter un professionnel de santé
  • L’épicondylite est une inflammation du tendon au niveau du coude dû à une sur utilisation de ce dernier
  • Le traitement chirurgical n’est généralement envisagé qu’en dernier recours

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Auteur : DJO FRANCE – mai 2022

Sources / Illustrations :

  1. Shiri, R., Viikari-Juntura, E., Varonen, H. and Heliövaara, M., 2006. Prevalence and determinants of lateral and medial epicondylitis: a population study. American journal of epidemiology, 164(11), pp.1065-1074.
  2. Sanders Jr, T.L., Maradit Kremers, H., Bryan, A.J., Ransom, J.E., Smith, J. and Morrey, B.F., 2015. The epidemiology and health care burden of tennis elbow: a population-based study. The American journal of sports medicine, 43(5), pp.1066-1071.
  3. Johnson, G.W., Cadwallader, K., Scheffel, S.B. and Epperly, T.D., 2007. Treatment of lateral epicondylitis. American family physician, 76(6), pp.843-848.
  4. Haahr, J.P. and Andersen, J.H., 2003. Physical and psychosocial risk factors for lateral epicondylitis: a population based case-referent study. Occupational and environmental medicine, 60(5), pp.322-329.
  5. Ahmed, A.F., Rayyan, R., Zikria, B.A. and Salameh, M., 2022. Lateral epicondylitis of the elbow: an up-to-date review of management. European Journal of Orthopaedic Surgery & Traumatology, pp.1-6.
  6. Calfee, R.P., Patel, A., DaSilva, M.F. and Akelman, E., 2008. Management of lateral epicondylitis: current concepts. JAAOS-Journal of the American Academy of Orthopaedic Surgeons, 16(1), pp.19-29.
  7. Heales, L.J., McClintock, S.R., Maynard, S., Lems, C.J., Rose, J.A., Hill, C., Kean, C.O. and Obst, S., 2020. Evaluating the immediate effect of forearm and wrist orthoses on pain and function in individuals with lateral elbow tendinopathy: a systematic review. Musculoskeletal Science and Practice, 47, p.102-147.
  8. Kroslak, M., Pirapakaran, K., & Murrell, G. (2019). Counterforce bracing of lateral epicondylitis: a prospective, randomized, double-blinded, placebo-controlled clinical trial. Journal of shoulder and elbow surgery, 28(2), 288–295.
  9. Barati, H., Zarezadeh, A., MacDermid, J. C., & Sadeghi-Demneh, E. (2019). The immediate sensorimotor effects of elbow orthoses in patients with lateral elbow tendinopathy: a prospective crossover study. Journal of shoulder and elbow surgery, 28(1), e10–e17.
  10. Akkurt, H. E., Kocabaş, H., Yılmaz, H., Eser, C., Şen, Z., Erol, K., G ksu, H., Karaca, G., & Baktık, S. (2018). Comparison of an epicondylitis bandage with a wrist orthosis in patients with lateral epicondylitis. Prosthetics and orthotics international, 42(6), 599–605.

SOULAGER LES DOULEURS SACRO-ILIAQUES

La douleur sacro-iliaque est une des pathologies les plus répandues. Elle est souvent confondue avec la sciatique ou une lombalgie dû à sa localisation. Elle se situe en effet dans le fessier et/ou au niveau du dos. Les articulations sacro-iliaques supportent le poids du haut du corps et le transfert aux jambes tout en permettant la déambulation. Chez les femmes, elles ont un rôle important : lors de l’accouchement, elles permettent une ouverture plus grande du bassin, facilitant ainsi la sortie du fœtus.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

Deux articulations sacro-iliaques forment la zone. Elles se situent entre le sacrum et les crêtes iliaques du bassin (au-dessous de la ceinture), sous forme de pivot. Elle est complexe du fait de son anatomie : celle-ci est symétrique. Elle comporte un ensemble complexe d’articulation, de muscles et de ligaments. Sa complexité permet ainsi une semi-rigidité essentielle à sa double fonction de support et de mouvement.

Anatomie zone douleurs sacro-iliaques

La douleur sacro-iliaque correspond à la rigidification d’une ou des deux facettes de l’articulation par une augmentation de tissus fibreux. Lors de la déambulation, le mouvement du bassin rompt ses tissus en provoquant une inflammation douloureuse.

Types de douleurs sacro-iliiaques

Il existe différents types de douleurs sacro-iliaque :

  • inflammatoires ou rhumatismales
  • post-traumatiques (chute, surcharge, sur-sollictation type course à pied)
  • pendant la grossesse et post-partum

Symptômes

La douleur sacro-iliaque est principalement ressentie lors de la déambulation ou à la suite d’une station assise ou à la montée/descente des escaliers. Une personne souffrant de cette pathologie aura tendance à marcher avec une main plaquée sur la fesse douloureuse. La douleur peut également être ressentie au niveau des hanches, du bas du dos et à l’aine.

Causes

La douleur vient généralement :

  • à la suite d’un choc ou traumatisme (chute, accident de voiture, accouchement…)
  • à cause d’une anomalie posturale (torsion du dos, inégalité des membres inférieurs)
  • via des activités répétitives de torsion (golf, tennis…)
  • via un dysfonctionnement musculaire ou ligamentaire
  • ou encore liée à des troubles arthritiques comme la spondylarthrite ankylosante

La pathologie est souvent présente chez les personnes sédentaires ou à l’inverse sportives, ou encore celles sujettes aux hernies discales.

Les douleurs sacro-iliaques arrivent dans 60% des cas par suite de la grossesse. Cela s’explique par l’addition de la prise de poids, de la mise en lordose, et de l’accouchement.

Le plus souvent, les hommes de plus de 50 ans sont touchés à la suite de l’usure mécanique de l’articulation. Il est rare que seule l’une des deux parties de l’articulation soit touchée.

Sous-estimée, il faut prendre en compte la fracture du sacrum, fréquente chez la femme âgée souffrant d’ostéoporose ou chez le sportif.

L’étude de Bernard et Kirkaldy-Willis, basé uniquement sur l’examen clinique, a trouvé un taux de 22,5 % sur 1293 lombalgiques adultes.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT ?

Diagnostic 

Le professionnel de santé commence par un questionnement patient, notamment sur l’origine des douleurs et leurs zones. En complément, une radiographie et des bilans sanguins peuvent être demandés afin d’exclure la spondylarthrite ankylosante par exemple.

Traitement mécanique

Suivant la gravité et la durée de la pathologie, différents traitements peuvent être proposés par une sage-femme, un ostéopathe, un chiropracteur ou un podologue :

  • vérifier les inégalités des membres inférieurs ou malformations pouvant être corrigées par des semelles orthopédiques
  • faire des infiltrations avec anesthésiques et corticoïdes intra ou périarticulaires
  • proposer un traitement médicamenteux, notamment via la prise d’anti-inflammatoire
  • conseiller le port d’une ceinture pelvienne sacro-ilaque
  • proposer des exercices de renforcement et de souplesse
  • utiliser en phase aiguë l’application de compresse de thermo-cryothérapie
semelle orthopedique - traitement fonctionnel douelurs sacro-iliaques

COMMENT ET QUAND REPRENDRE UNE ACTIVITE ?

Chez les sportifs, la douleur est présente en début d’exercice. Elle disparait après l’échauffement ou dans les formes les plus graves, reste latente au repos, obligeant l’arrêt de l’activité sportive.

La reprise se fera après approbation d’un professionnel de santé et de manière progressive.

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • la douleur sacro-iliaque est souvent confondue avec des douleurs lombaires plus classiques ou une sciatique
  • arrêtez l’activité sportive et rendez-vous chez un professionnel de santé si la douleur apparait :
    • au début d’un entrainement,
    • lors d’un accident ou choc,
    • au moment de se lever ou suite à un accouchement
  • les douleurs sacro-iliaques peuvent être de différents types et combinés à d’autres pathologies
  • Le port d’une ceinture pelvienne soulagera la douleur et stabilisera les articulations sacro-iliaques lors de l’activité ou en période de grossesse/post-partum.

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Auteur : DJO FRANCE – février 2022

Sources / Illustrations :

Bernard TN, Kirkaldy-Willis WH. Recognizing specific characteristics of nonspecific low back pain. Clin Orthop 1987;217:266–80.

www.chiropraxie.com

www.physiosthubert.com

LUXATION DE LA HANCHE

La luxation de la hanche peut être traumatique (accident de la route, sport de contact), post-opératoire (après prothèse de hanche primaire ou reprise) ou d’origine congénitale. Quels sont les symptômes et comment traiter cette pathologie ?

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE : LUXATION DE LA HANCHE

Rappel anatomique

La hanche est l’articulation reliant le tronc aux membres inférieurs et a une place fondamentale dans la marche. Cette articulation également appelée coxo-fémorale, lie la tête fémorale (sphère) au cotyle (hémisphère).

Son action est facilitée par le cartilage et le liquide synovial. Sa stabilité est renforcée par la capsule articulaire, de puissants ligaments et les muscles fessiers.

L’articulation de la hanche est mobile sur tous les plans :

  • d’avant en arrière (flexion / extension)
  • latéralement (adduction / abduction)
  • en rotation (interne / externe)

Définition d’une luxation de la hanche

La luxation de la hanche correspond à un déboitement de la tête fémorale par rapport au cotyle.

C’est la position de la hanche et le point de l’impact qui déterminent le sens de la luxation. Il en existe 4. La plus fréquente est la luxation postérieure (75%) qui se passe lorsque le fémur se positionne en adduction/rotation interne et que la tête fémorale se désolidarise du cotyle par translation postérieure.

7 Mars 2012 / REVUE MEDICALE SUISSE ISSN: 1660-9379
Luxations du membre inférieur : les reconnaître et les traiter
Alain Akiki Céline Duvoisin Frédérique Krupp Cyril Kombot

COMMENT SOIGNER UNE LUXATION DE LA HANCHE ?

Diagnostic

Si l’on soupçonne une luxation de la hanche, l’important est d’immobiliser l’articulation et d’aller consulter un professionnel de santé au plus vite.

Celui-ci procèdera en premier lieu un examen clinique via un interrogatoire patient (douleurs, symptômes…), puis à un examen des nerfs et circulation sanguine.

Une radiographie du bassin permet de confirmer le diagnostic et d’exclure des lésions osseuses associées (fracture du cotyle par exemple).

Traitement manuel

La réduction est ensuite réalisée de manière urgente. L’idéal est qu’elle soit faite entre 6 à 12 heures suivant la luxation, suivant les études de Hoogard ou Brau. La personne est anesthésiée, permettant au corps médical de réaliser différentes manœuvres pour remettre en place la hanche. La manœuvre dépend du type de luxation : antérieure, postérieure, supérieure ou inférieure.

Une fois la réduction faite, une nouvelle radiographie permettra de confirmer le réalignement de la hanche.

Il est également possible que la jambe du côté de la hanche atteinte soit mise en traction durant une 10aine de jours afin de soulager la douleur et protéger la tête fémorale. A la suite de cela, la mobilisation sera reprise durant 2 mois sans appui du côté affecté puis à l’aide de canne anglaise.

Traitement chirurgical

Dans certains cas, tels que présence d’un fragment osseux ou fracture de la tête fémorale, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour réduire la luxation de la hanche.

Rééducation

Une fois réduite, la rééducation chez un kinésithérapeute doit être suivie, permettant d’éviter les raideurs articulaires ou encore l’amyotrophie des muscles de la hanche ou de la cuisse. La rééducation commence de façon passive puis au fur et à mesure des séances devient active.

Une attelle de hanche peut être conseillée le temps de retrouver une confiance et une amplitude articulaire optimum.

LES LUXATIONS DE HANCHE SUITE A UNE PROTHESE DE HANCHE

La prothèse de hanche est indiquée dans les cas de douleurs (coxarthrose sévère) et perte de mobilité que les traitement fonctionnels ou chirurgicaux précédents n’ont pas réussi à endiguer.

A la suite de l’opération, on compte entre 2 à 4% le taux d’incidence de luxation de hanche primaire. Les luxations après reprise (changement de prothèse après 10-15 années) sont plus fréquentes en raison de la fragilité de la structure osseuse environnante.

Différents facteurs expliquent cette possibilité :

  • les implants : le choix de la chirurgie et ses complications
  • les patients : IMC élevé, arthrite inflammatoire, âge, fragilité osseuse
  • le suivi post-opératoire : 60% des luxations de prothèse de hanche surviennent durant le 90 jours post-opératoires

LES ASTUCES POUR PREVENIR LA LUXATION DE LA HANCHE

Pour prévenir la luxation de la hanche, certains mouvements sont à éviter.

  • Éviter de croiser les jambes
  • Ne pas se pencher en avant et se fléchir pour ramasser un objet au sol
  • Éviter les tapis, les obstacles, les sols humides ou glissants
  • Ne pas s’asseoir sur un siège ou un canapé bas
  • Sortir et entrer dans une voiture en maintenant toujours les deux jambes ensemble, les genoux serrés et en les faisant pivoter en monobloc

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF MEDICAL

Prescrire une attelle de stabilisation de hanche ne doit pas remettre en question la mobilité du patient qui est un des objectifs du protocole post-opératoire avec mobilisation immédiate. Elle doit contribuer à sa réalisation en procurant une meilleure confiance au patient pour reprendre la déambulation dès la sortie de chirurgie conventionnelle ou en chirurgie ambulatoire tout en assurant sa protection et éviter les récidives.

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • La luxation de la hanche survient généralement à la suite d’un fort impact ou en post-opératoire après mise en place d’une prothèse de hanche (primaire ou reprise)
  • La luxation postérieure est la plus fréquente
  • La réduction soit être faite dans les 6 à 12h suivant la luxation

Pour plus d’informations sur les solutions thérapeutiques proposées, cliquez ICI.

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Auteur : DJO FRANCE – janvier 2022

Sources / Illustrations :

http://www.orthosudmontpellier.com

https://www.revmed.ch 

http://www.orthopedie-paris-sud.info

https://www.hug.ch

BIEN CHOISIR SON BAS DE COMPRESSION

La compression veineuse est utile dans divers troubles circulatoires, en comprimant la cheville. Ainsi, le retour veineux est favorisé et vous retrouvez une sensation de jambe légère. En tant que dispositif médical, il convient de le choisir correctement.

DEFINITION BAS DE COMPRESSION

A QUOI SERT-IL ?

Les bas de compression sont des dispositifs médicaux de classe I (selon la règlementation 2017/745). Ils ont pour but de soulager les troubles circulatoires tels que œdèmes, phlébites et thromboses.

Par la compression plus ou moins élevée au niveau de la cheville (dépendant de la classe/de la pathologie), ils favorisent le retour veineux.

Selon la classe de compression, le bas de compression est porté pour des pathologies plus ou moins sévères.

A QUOI RESSEMBLE T’IL ?

Communément appelé bas de compression, la compression veineuse peut se présenter sous forme de :

  • Mi-bas, chaussettes
  • Bas
  • Collant, collant de maternité

Peu importe la forme choisie, la compression est la même pour les classes 1, 2 ou 3 en mi-bas, bas ou collant. C’est pourquoi seule la compression de la cheville compte.

COMPRESSION ET HAUTE AUTORITE DE SANTE

LA HAS

C’est une autorité publique indépendante à caractère scientifique, liée à l’assurance maladie. Son rôle est de mesurer et d’améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients.

Concernant la compression veineuse, elle a 4 recommandations :

  • pressions à exprimer en mmHg et pas seulement en classe.
  • bas de classe 1 (10 -15 mmHg) : pas d’indication retenue sauf en cas de superposition.
  • Une stratification des indications cliniques (stades de la CEAP) en fonction des classes de pression.
  • Une pression résiduelle minimale au mollet :
    • pour les bas de 10 à 20 mmHg (classes 1 et 2), d’au moins de 75% de sa valeur à la cheville.
    • pour les bas de 20 à 36 mmHg (classe 3) et > 36 mmHg (classe 4), de 50 à 80%.
Tableau HAS compression veineuse

LES CLASSES LES PLUS UTILISEES

La Classe 2, pour soulager et prévenir

  • Symptômes de la maladie veineuse chronique débutante, varices de petit calibre.
  • Prévention de la thrombose veineuse profonde, voyages et longs trajets en avion, phlébites et œdèmes.

La Classe 3, pour traiter les formes évoluées

  • Troubles trophiques.
  • Traitement curatif de la thrombose veineuse profonde.
pa-Compression-veineuse-avec-et-sans-compression-Bichromie-72dpi

OU TROUVER DES BAS DE COMPRESSION ?

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Comme dit précédemment, il s’agit de dispositifs médicaux. Ces produits sont donc délivrés sur ordonnance par un professionnel de santé. Par exemple : médecin généraliste, médecin du sport, chirurgien orthopédiste, phlébologue, angiologue, obstétricien, gynécologue, cardiologue, masseur-kinésithérapeute et sages-femmes.

Les infirmières ne sont autorisées aujourd’hui qu’à faire des renouvellements d’ordonnance.

QUELLE TAILLE CHOISIR ?

Pour s’assurer que le bas de compression soit efficace, il est important de bien choisir sa taille. Il est également recommandé de prendre les mesures du patient à chaque nouvelle délivrance, en position debout sans chaussures et de préférence le matin.

PRENDRE LES MESURES

Il convient de mesurer :

La circonférence :

  • A / de cheville au plus fin
  • B / de mollet au plus large
  • C / de cuisse 5cm sous le pli fessier
  • F / de hanches pour les collants de maternité

La hauteur à partir du sol :

  • D / au creux poplité (arrière du genou) pour les mi-bas
  • E / au pli fessier pour les bas et collants
Picto veinax prises de mesures

PRISES DE MESURES VEINAX

Les produits de compression veineuse VEINAX (gamme Aircast) d’Enovis™ répondent au cahier des charges de la HAS. Vous retrouverez les produits sur notre site et nos prises de mesures ci-dessous :

prise de mesure gamme veinax femme
prise de mesure gamme veinax homme et ATE

ASTUCES

  • Si votre prise de mesures vient se situer entre deux tailles, Enovis™ préconise la taille supérieure.
  • Il vous suffit de nettoyer la bande autofixante de votre bas médical de compression avec de l’eau savonneuse pour lui redonner toute son adhérence.
  • Certains modèles existent en :
    • pied ouvert pour permettre le port de tongs,
    • matière différentes, ex coton pour s’adapter aux saisons
    • différents coloris pour s’adapter à vos tenues

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

Pour plus d’informations sur la gamme, cliquez ICI.

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Auteur: Enovis™ – Juin 2023

Sources / Illustrations : Enovis™ France, Ameli Santé, HAS – Evaluation des dispositifs de compression médicale à usage individuel – Utilisation en pathologies vasculaires (septembre 2010)

LES MAUX DU PIED

Entre les déplacements au quotidien, le poids de notre corps à supporter et parfois l’inconfort de certaines chaussures, nos pieds en voient de toutes les couleurs et souffrent de nombreux maux : épine calcanéenne, talalgie, cors, oignons ou encore orteils en griffe … Heureusement des solutions existent pour réduire la douleur et retrouver le plaisir de la déambulation !

ZOOM ANATOMIQUE DU PIED

Les 26 os du pied reliés par 16 articulations constituent une mécanique complexe capable de supporter et d’amortir le poids du corps, de servir de levier de propulsion lors de la marche ou de la course, et d’adapter le contact du corps au sol, notamment en terrain accidenté.

Schéma pied - nomination des os

L’arrière du pied

Il se compose du talus et du calcanéum. Le talus relie la cheville à la jambe par le tibia et le fémur en formant l’articulation talo-crural. La calcaneum est l’os le plus en arrière du pied, formant l’articulation sous-talienne car relié sur l’avant avec le talus. Sur le côté externe, il est également relié au cuboïde.

Le milieu du pied

Il se compose de l’articulation de Chopart reliant l’arrière au milieu du pied, aussi appelé l’arche médiale du pied. Celle-ci est composée du naviculaire (en avant) et du cuboïde (en arrière).

Le naviculaire relie le talus à l’arrière du pied aux cunéiformes (cou-de-pied). Le cuboïde, lui, relie le calcanéum aux métatarses.

L’avant-pied

Les métatarses ont une position centrale, reliant sur l’extrémité du pied les phalanges des orteils au milieu du pied par le cunéiforme et le cuboïde. Cette articulation ainsi formée est l’articulation de Lisfranc.

LES DOULEURS FREQUENTES DU PIED

ZONEDOULEUR
Arrière-piedTendinite du tendon d’Achille
Epine calcanéenne ou De Lenoir
Milieu du pied Aponévrosite plantaire
Fasciite plantaire
Avant-piedSyndrome de Morton
Orteils en griffe ou en marteau
Hallux Valgus ou bunionette

PANORAMA DES PATHOLOGIES

L’EPINE CALCANEENNE

Epine calcaneenne

Définition : excroissance osseuse sous le talon résultant de la sur sollicitation de l’aponévrose plantaire

Causes : course à pied, âge, altération de la voûte plantaire (pied plat ou creux)

Diagnostic : examen clinique

Traitement : repos et rappel podologique, massage. Chirurgie en cas de forme grave consistant à l’ablation de l’épine calcanéenne.

L’HALLUX VALGUS

déformation hallux valgus

Définition : communément « oignon », est une déviation anormale vers l’extérieur du gros orteil

Causes : port de chaussures trop petites, étroites ou à talons hauts entrainant des points de pression dans l’avant-pied. Morphologie et poids. Principalement chez les femmes de 30 à 60 ans.

Diagnostic : examen clinique et radio

Traitement : dans les formes légères, des attelles de correction et exercices couplés à un bon chaussage suffisent. Dans les formes graves, l’intervention chirurgicale peut être nécessaire.

SYNDROME DE MORTON

syndrome de morton

Définition : compression du nerf plantaire entre deux métatarsiens, le souvent au niveau des 3 et 4èmes orteils ou entre le 2 et 3èmes orteils

Causes : port de chaussures trop petites, étroites ou à talons hauts entrainant des points de pression dans l’avant-pied, déformation du pied telle que hallux valgus ou orteils en griffe

Diagnostic : examen clinique et imagerie (radio, échographie et électromyogramme)

Traitement : si prise en charge tôt : correction podologique et exercices spécifiques. Intervention chirurgicale dans 40% des cas.

TENDINOPATHIE DU TENDON D’ACHILLE

illustration-rendu-du-tendon-d'Achille

Définition : inflammation du tendon d’Achille dû à un mouvement répétitif

Causes : sur sollicitation intense et prolongée du tendon, exemple lors de la course à pied

Diagnostic : examen physique, notamment par la classification de la douleur type Blazina et imagerie (radio, irm et échographie)

Traitement : repos, correction podologique, protocole GREC, physiothérapie. Chirurgie en dernier recours

ORTEIL EN GRIFFE OU EN MARTEAU

Déformation orteil en marteau

Définition : déformation articulaire des phalanges des orteils

Causes : pied grec (2eme orteil plus long que le 1er), port de chaussure étroite ou talons hauts, hallux valgus

Diagnostic : examen clinique et radio

Traitement : rappel podologique et attelle de protection des orteils. Chirurgie dans les formes handicapantes et douloureuses.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur
 : DJO FRANCE – octobre 2021

Sources / Illustrations : DJO France, Osteopathes Paris, Chirurgie du pied

GONARTHROSE : DOULEUR AU GENOU

L’arthrose du genou (ou gonarthrose) touche environ 15% des Français chaque année, particulièrement les personnes de plus de 55 ans. En effet, avec l’âge, le cartilage s’use à force des mouvements de flexion et extension sur lesquels s’ajoute le poids du corps. Pour le patient, une douleur au genou apparait: la déambulation peut devenir douloureuse et l’articulation enfle. Heureusement, des solutions existent pour limiter la douleur et poursuivre les activités du quotidien ou bien des activités sportives.

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

DEFINITION DE LA GONARTHROSE

Le cartilage est une membrane dense et élastique, riche en collagène.  Il est très souple, flexible et résistant. Il ne contient aucun vaisseau sanguin. Le cartilage forme la charpente de certains organes (nez, oreille) et recouvre la surface des os au niveau des articulations (cou, poignet, genou…). Ses fonctions principales sont de :

  • absorber les chocs,
  • recevoir, répartir, transmettre les pressions à l’os,
  • favoriser le glissement sans heurt des surfaces articulaires les unes sur les autres à l’aide du liquide synovial

N.B. : Se régénérant de la naissance à la puberté, le cartilage se fait de plus en plus rare à l’âge adulte. 

Cette pathologie correspond à une dégénérescence voire disparition du cartilage au niveau du ou des genoux. Cela entraine une douleur à chaque mouvement, réduisant ainsi la mobilité.

Il existe différents stades de gonarthrose. Ils se différencient suivant le degré de dégénérescence du cartilage et l’érosion osseuse associée.

stades de la gonarthrose

SYMPTOMES DE LA GONARTHROSE

Le motif principal de consultation d’un patient souffrant de gonarthrose est la douleur au genou associée à une gêne fonctionnelle.

LA DOULEURLA GENE FONCTIONNELLE
· Déclenchée et aggravée par le mouvement, lorsque l’articulation n’est pas protégée
· Cesse ou s’atténue plus ou moins complètement lorsque l’articulation est au repos ou « déchargée »
· Moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir
· Réapparaît chaque fois que l’articulation est soumise à un effort
· Correspond à une limitation de la mobilité de l’articulation touchée par l’arthrose
· Variable selon l’activité du patient
· Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle

LOCALISATION

La gonarthrose peut concerner l’articulation :

  • fémorotibiale (entre le fémur et le tibia) : la plus fréquente (1 cas sur 2), le compartiment interne étant plus souvent atteint que le compartiment externe. Si un seul est touché, on parle de gonarthrose unicompartimentale, si les deux sont touchés on parle de gonarthrose bicompartimentale.
  • fémoropatellaire (entre le fémur et la rotule ou « patella ») : 1 cas sur 3, généralement chez les plus jeunes, à la suite d’un traumatisme.

Une fois sur 4, l’arthrose fémoropatellaire est associée à une arthrose fémorotibiale.

CAUSES D’APPARTITION DE LA GONARTHROSE

L’arthrose du genou est une pathologie chronique (de longue date) et naturelle. Certains facteurs peuvent néanmoins accélérer l’apparition de la pathologie :

  • Âge,
  • Changement hormonal type ménopause,
  • Traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque, rupture des ligaments croisés du genou…)
  • Anomalie de position de l’articulation (genou varus, genou valgus)
  • Autres maladies osseuses ou articulaires localisées.
  • Surpoids : le lien entre IMC et gonarthrose a été confirmé par une méta-analyse parue en 2011 – une hausse de l’IMC de 5 unités est corrélée à une augmentation du risque de gonarthrose de 35%

QUELS SONT LES TRAITEMENTS QUI SOULAGENT LA GONARTHROSE ?

4 TRAITEMENTS EXISTENT POUR DIMINUER LA DOULEUR DU GENOU

  • PRISE DE MEDICAMENTS : prise d’anti-inflammatoire et antalgique permettant la réduction de l’œdème (genou gonflé) et de la douleur pouvant être complétée par des injections intra-articulaires. Additionné à cela, le professionnel de santé proposera des exercices à faire à la maison ou chez un kinésithérapeute ou l’association d’une attelle de genou spécifique.
  • KINESITHERAPIE : des exercices ciblés peuvent restaurer la souplesse articulaire ainsi que la force des muscles avoisinants.
  • ORTHOPEDIE : des attelles de genou de décharge, type OA ont un effet antalgique immédiat, ce qui favorise la mobilité et repousse le phénomène d’ankylose (diminution ou privation de la mobilité d’une articulation).

COMMENT METTRE EN PLACE UNE ATTELLE DE GONARTHROSE ?

CHIRURGIE

Chirurgie-bloc opératoire  intervention chirurgical genou  - gonarthrose DJO

En dernier recours ou pour les formes les plus grave, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Par exemple PTG (prothèse totale du genou) ou PPG (prothèse partielle du genou).

SUIVI POST-OPERATOIRE

A la suite de l’opération, selon l’âge et le type d’intervention, il faut savoir qu’une incapacité fonctionnelle peut durer de 2 à 4 mois.

Passé ce délai, le patient n’utilise plus de béquille et récupère au moins 80% des amplitudes articulaires.

REEDUCATION ET REPRISE D’ACTIVITE

Des exercices de renforcement musculaire et de souplesse seront fait chez un kinésithérapeute de manière quotidienne durant un trimestre. Les activités physiques peuvent également reprendre mais de manière progressive, en privilégiant la natation et le cyclisme.

COMBIEN DE TEMPS DURE L’ARRÊT MALADIE ?

Tb duree arret maladie gonarthrose

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • L’usure du cartilage est naturelle mais peut être accélérée par certains facteurs
  • Gonarthrose : entraine une douleur au genou à chaque mouvement, pouvant réduire la mobilité
  • La chirurgie vise, en dernier recours, à remplacer l’articulation par une prothèse totale ou partielle

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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Auteur : DJO FRANCE – octobre 2021

Sources / Illustrations :

DJO France, mon arthrose, Ameli.fr, stop arthrose, dictionnaire Larousse, chirurgie Dijon

RUPTURE DE LA COIFFE DES ROTATEURS

14 à 20% de la population souffrira de l’épaule au cours de sa vie et la moitié présentera des pathologies de la coiffe des rotateurs. Généralement observée à partir de 50 ans, la rupture de la coiffe des rotateurs provient de l’usure naturelle des tendons de l’épaule. La chirurgie est incontournable dans le traitement de la pathologie. Heureusement, en France, la chirurgie de l’épaule se développe, notamment par l’arrivée de l’arthroscopie et de sociétés savantes dédiées (Société Française de Chirurgie de l’épaule, Société Française de Rééducation de l’épaule…).

ZOOM SUR LA PATHOLOGIE

STRUCTURE ANATOMIQUE

L’épaule est une articulation extrêmement mobile capable de réaliser des mouvements de grande envergure malgré la stabilité médiocre des structures qui la composent. La tête de l’humérus est faiblement emboitée dans une cavité située sur l’os de l’omoplate (glène).

DEFINITION DE LA RUPTURE DE LA COIFFE DES ROTATEURS

La coiffe des rotateurs désigne l’ensemble des tendons de l’épaule : le petit rond, le sous-épineux, le sus-épineux et le sous-scapulaire. Le nom de coiffe provient de leur emplacement : ils recouvrent la tête de l’humérus.

La rupture de la coiffe des rotateurs correspond à l’atteinte d’un ou plusieurs tendons au niveau de l’épaule et peut être partielle ou totale.

CAUSES

La cause principale est l’usure naturelle des tendons : elle touche 20% des personnes de plus de 65 ans et 50% de plus de 80 ans. Mais elle peut aussi être aggravée par différents facteurs, tels que :

  • la pratique d’une activité spécifique nécessitant une forte sollicitation de l’épaule
  • le tabagisme
  • le diabète
  • un défaut anatomique favorisant l’usure naturelle

De plus, la rupture de la coiffe des rotateurs est dite traumatique lorsqu’elle résulte d’une chute ou d’un effort intense (à partir de 50 ans). La douleur et l’impotence fonctionnelle sont maximales et peuvent irradier vers le thorax et le bras.

Elle est dite trophique si elle survient après un geste de la vie courante (après 65 ans). Le patient ne ressent pas forcément de douleur mais une impotence fonctionnelle apparait.

DIAGNOSTIC

Examen clinique

Le professionnel de santé examine le patient, notamment sur la mobilité de l’articulation tout en le questionnant sur un éventuel traumatisme et présence ou non de douleur.

Examens complémentaires

Afin de confirmer le diagnostic, une IRM peut être réalisée, complétée par une radiographie (visualisation de la tête de l’humérus et l’acromion) et une échographie (observation des tendons).

COMBIEN DE TEMPS DURE L’ARRÊT MALADIE ?

La consultation de la médecine du travail est recommandée afin de vérifier que le patient puisse reprendre sereinement son activité professionnelle. La pathologie touchant une articulation souvent sollicitée, un aménagement temporaire du poste de travail peut être demandé, voir dans certains cas, une réorientation professionnelle.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS ?

TRAITEMENT CHIRURGICAL

La chirurgie de coiffe varie selon le tendon concerné et si la rupture est partielle ou totale.

En effet, pour la rupture partielle, la chirurgie consiste en une suture pour réparer le tendon abimé et éviter ainsi la rupture totale.

Dans le cas d’une rupture totale, la chirurgie consiste en la réinsertion des tendons rompus et une possible acromioplastie. L’intervention nécessite une anesthésie générale et une hospitalisation d’environ 1 semaine.

TRAITEMENT POST-CHIRURGICAL

En post-opératoire, le bras est placé en abduction/rotation selon protocole avant un retour progressif en coude au corps à l’aide d’une attelle, durant 4 à 6 semaines.

Il convient d’immobiliser le tendon opéré afin de favoriser la cicatrisation. De manière générale, suivant le tendon touché, l’immobilisation est conseillée :

Sous-scapulaire, en Rotation interne
Sus-épineux en Abduction
Sous-épineux et/ou le petit rond, en Rotation externe

Pour toutes ces immobilisations, des solutions orthopédiques existents, telles que la gamme de gilet d’épaule avec coussin d’abduction DonJoy : ULTRASLING® PRO DonJoy®.

Le protocole post-opératoire est sous la responsabilité du Chirurgien, qui décide selon l’état des tendons, la solidité de l’opération effectuée et ses habitudes post-interventionnelles :

  • l’angulation de l’immobilisation souhaitée (ABD : 15°-45°–60°/ RotExt: 15 –30°)
  • la durée de l’immobilisation : en général 4 à 6 semaines. Parfois, en paliers pour retour vers la position anatomique

REEDUCATION

Une fois la période d’immobilisation terminée, celle de la rééducation commence, notamment par de la kinésithérapie. Des exercices d’assouplissement de l’épaule et de renforcement musculaire pourront être proposés, afin de retrouver une amplitude et une stabilisation articulaire. Ces exercices peuvent être faits seul, à l’aide d’une attelle motorisée permettant le mouvement passif continu (CPM) ou assistés par un professionnel de santé. D’autres techniques permettent d’accélérer la récupération, telles que l’électrostimulation.

Les exercices d’auto-rééducation ne doivent jamais être douloureux, et sont réalisés à partir des indications du professionnel de santé :

  • LE MOUVEMENT DU PENDULE : debout tenu par le bras sain à une table, laisser pendre dans le vide le bras affecté. Le bras relâché, effectuer des petits cercles dans le sens des aiguilles d’une montre puis inversé, en augmentant progressivement la taille des cercles.
  • MAIN REPOUSSEE : Ecarter doucement la main du corps en rotation et non en abduction.
  • ETIREMENT : Etirer et tourner la tête doucement vers l’épaule saine. Cet exercice peut être réalisé en portant l’attelle d’immobilisation.
  • BALLE EN MOUSSE : Prendre une balle en main via le bras affecté et la presser par intermittence. Cet exercice peut être réalisé en portant l’attelle d’immobilisation.

REPRISE D’ACTIVITE

La reprise d’activité peut être faite à partir de 3 mois après la rééducation; voire 6 mois dans certains cas. L’avis médical est obligatoire avant toute reprise d’activité : toute reprise prématurée peut entrainer des complications.

Un strapping peut avoir un effet proprioceptif de l’épaule pour reprendre une activité en douceur.

COMMENT CHOISIR LE BON DISPOSITIF MEDICAL ?

CONCLUSION

Ce qu’il faut retenir :

  • La rupture de la coiffe des rotateurs touche principalement les personnes de plus de 50 ans
  • Les signes sont la douleur et/ou la perte de mobilité
  • La chirurgie est incontournable dans le traitement de la pathologie

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un professionnel de santé.

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Auteur : DJO FRANCE – juin 2021

Sources : Chirurgie Orthopédique Paris, Ameli.fr